Posté le 24 février 2022 dans Actualités
Annoncée par le président Emmanuel Macron l’an dernier, cette année, la défiscalisation des pourboires est entrée en vigueur. Une nouvelle mesure temporaire qui a suscité un sentiment mitigé au Sénat, mais qui s’est concrétisée dans le Projet de loi de finances. Cependant, de quoi s’agit-il ?
Afin de mieux vous aider à comprendre cette mesure, Clyper vous en dit plus à ce sujet dans cet article.
Un pourboire est défini comme une somme d’argent ajoutée par un client, lorsque ce dernier est satisfait de la qualité du service. Si longtemps, les pourboires étaient en espèces, et non déclarées, la digitalisation des moyens de paiement a changé la donne. De nos jours, les pourboires sont plus souvent versés par CB et soumis à des prélèvements sociaux et fiscaux.
« Laisser un pourboire » est une pratique courante dans les secteurs tels que la restauration, l’hôtellerie, les cafés… Il est soit remis au salarié directement ou ajouté au pot commun qui est ensuite divisé entre les employés.
D’un point de vue légal, les pourboires sont considérés comme une forme de rémunération pour un travail fourni. De ce fait, ils doivent être déclarés et soumis à des cotisations.
Suite à la crise sanitaire, la fermeture obligatoire des établissements et le chômage partiel des salariés, les secteurs concernés manquent cruellement de main-d’œuvre. Conscient des difficultés rencontrées et pour aider à pallier cela, le gouvernement a mis en place une exonération temporaire. Ainsi, tous les pourboires déclarés de cotisations sociales patronales pour 2022 et 2023 sont affranchies.
Vous pourrez profiter de cette mesure, sous condition que :
En ce qui concerne les salariés, ils ne paient pas d’impôts sur le revenu (pour la partie sur la rémunération relative au pourboire).
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